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Quand on découvre le SOPK, on a souvent l’impression d’apprendre une nouvelle langue. Entre les examens aux noms imprononçables, les hormones qui jouent à cache-cache et les mots médicaux qu’on ne nous explique jamais… ça peut vite donner envie de fermer le bouquin.
Alors j’ai eu envie de créer ce petit dico du SOPK version “entre nous” : pas de jargon, pas de ton moralisateur. Juste des définitions claires, simples, parfois avec une touche d’humour (parce qu’on a le droit de sourire même quand c’est dur).
L’idée ? Que tu puisses retrouver ici, à ton rythme, des explications accessibles pour comprendre ton corps et poser les bonnes questions aux médecins.
Envie de garder ce dico sous la main ?
Le dico du SOPK de A Ă Z
🌸 A
- Acné hormonale : boutons qui s’invitent surtout sur le menton, la mâchoire ou le dos. Rien à voir avec ton hygiène, c’est juste une affaire d’hormones.
- Alopécie : perte de cheveux diffuse (souvent sur le dessus de la tête). Pas une fatalité, mais un symptôme lié aux hormones.
- Aménorrhée : absence de règles. Tu attends, rien ne vient, et personne ne t’explique vraiment pourquoi…
🌸 B
- Bêta-œstradiol : forme d’œstrogène mesurée par prise de sang. Ça donne des infos sur l’activité des ovaires.
🌸 C
- Contraception : la pilule est souvent prescrite pour “réguler” les cycles. Elle masque les symptômes, mais ne soigne pas le SOPK.
- Corticothérapie : traitement à base de cortisone parfois donné, mais qui peut aussi bousculer ton équilibre hormonal.
- Cycle ovarien : le cycle complet, de la croissance des follicules à l’ovulation, puis aux règles. Avec le SOPK, ce cycle est souvent perturbé.
- Cycles irréguliers : règles imprévisibles. Parfois tous les 2 mois, parfois deux fois en un mois… difficile à gérer.
🌸 D
- Diabète de type 2 : maladie où le corps n’utilise plus bien le sucre. Le SOPK augmente le risque, d’où l’importance de la prévention.
- Dérèglement hormonal : quand les hormones (œstrogènes, progestérone, testostérone…) ne jouent pas en équipe. Résultat : fatigue, acné, humeur en montagnes russes.
- Dysovulation : ovulation rare, imprévisible ou absente. Ça complique la conception, mais ça ne rend pas infertile pour autant.
🌸 E
- Échographie pelvienne : examen pour visualiser les ovaires et l’utérus. C’est là qu’on repère souvent l’aspect “polykystique”.
- Endomètre : paroi interne de l’utérus, celle qui se prépare chaque mois à accueillir un bébé. Trop fine ou trop épaisse, elle peut poser souci.
🌸 F
- Fatigue chronique : pas juste “un coup de mou”. C’est une lourdeur constante, le besoin de dormir plus… sans te sentir reposée.
- Fausse couche : douleur physique, mais surtout émotionnelle. Malheureusement plus fréquente avec le SOPK, et pourtant si peu abordée.
- Follicule : petite “poche” dans l’ovaire qui contient un ovule en développement. Dans le SOPK, beaucoup restent bloqués.
- Follicule dominant : celui qui devrait libérer un ovule à l’ovulation… mais qui se fait parfois désirer.
- Follicules immatures : ovules qui ne vont pas jusqu’au bout de leur développement → pas d’ovulation.
- FSH (hormone folliculo-stimulante) : hormone qui aide les follicules à grandir. Vérifiée par prise de sang.
🌸 G
- Glycémie : taux de sucre dans le sang. À surveiller de près quand on a un SOPK.
🌸 H
- Hirsutisme : poils qui poussent là où tu n’en veux pas (moustache, menton, ventre…). Pas une question de féminité, c’est hormonal.
- Hypertension artérielle : tension trop élevée, parfois liée à la résistance à l’insuline.
- Hyperandrogénie : excès d’hormones dites “masculines” → acné, poils, perte de cheveux.
- Hypophyse : petite glande du cerveau qui commande beaucoup d’hormones, dont celles du cycle.
- Hypothyroïdie : thyroïde au ralenti. Fatigue, frilosité, prise de poids…
- Hystérographie : examen où on injecte un produit dans l’utérus pour voir si les trompes sont ouvertes. Utilisé dans les bilans d’infertilité.
🌸 I
- Infertilité relative : ça ne veut pas dire “impossible”, juste que le chemin vers la grossesse peut être plus long et médicalisé.
- Insulinorésistance : quand le corps ne réagit plus bien à l’insuline → fatigue, fringales, stockage du sucre en graisse.
🌸 K
- Kystes (dans le SOPK) : ce ne sont pas de “vrais” kystes, mais plein de petits follicules immatures visibles à l’échographie.
🌸 L
- LH (hormone lutéinisante) : hormone qui déclenche normalement l’ovulation. Souvent déréglée dans le SOPK.
- Libido en montagnes russes : baisse de désir fréquente (parfois l’inverse, mais plus rare). Un sujet dont on parle peu.
- Létale (phase) : partie du cycle après l’ovulation. Souvent plus courte avec le SOPK, ce qui complique la nidation.
🌸 M
- Ménarche : premières règles. Elles peuvent arriver plus tard chez certaines filles avec SOPK.
- Méditation : ça ne soigne pas, mais ça aide vraiment à gérer le stress (qui aggrave souvent les symptômes).
🌸 O
- Ovaires dystrophiques : autre façon de décrire l’aspect “polykystique” à l’échographie.
- Ovaires polykystiques : nom officiel du SOPK, mais trompeur : il s’agit de follicules immatures, pas de vrais kystes.
🌸 P
- Pilule : solution souvent donnée pour réguler les cycles. Pratique, mais ça cache le problème plus qu’autre chose.
- Progestérone : hormone produite après l’ovulation. Indispensable pour préparer l’utérus à une grossesse.
- Prolactine : hormone liée à l’allaitement. Trop élevée, elle bloque l’ovulation.
🌸 R
- Règles hémorragiques : flux très abondants, épuisants et contraignants au quotidien.
- Résistance à l’insuline : même chose que l’insulinorésistance → fatigue, faim, stockage…
🌸 S
- SOPK : syndrome des ovaires polykystiques. Pas si rare : 1 femme sur 10 est concernée. Trouble hormonal, pas une “faute de ta part”.
- Spermogramme : analyse du sperme de ton partenaire. Utile quand un couple a des difficultés à concevoir.
- Surpoids : excès de poids souvent accentué par le SOPK (et qui renforce lui-même certains symptômes).
🌸 T
- Troubles du cycle : règles absentes, irrégulières ou imprévisibles.
Voilà , tu viens de parcourir le dico du SOPK. Bien sûr, il n’est pas exhaustif (je continuerai à l’enrichir au fur et à mesure), mais il peut déjà t’aider à mettre des mots sur ce que tu vis.
👉 Dis-moi en commentaire : quel mot t’a le plus parlé ?
